Tout savoir sur la somnolence au volant

Tout savoir sur la somnolence au volant

À l’heure actuelle, la somnolence au volant est la première cause de mortalité sur les autoroutes de France, devant la vitesse et la consommation d’alcool. Si les véhicules se montrent aujourd’hui plus « intelligents », plus confortables et plus perfectionnés qu’avant, l’endormissement au volant ne recule malheureusement pas. Alors quelles sont les causes de cette somnolence ? Comment s’en préserver ?

Mieux comprendre la somnolence au volant

On appelle somnolence l’état intermédiaire entre la veille et le sommeil. Quand on s’endort, tranquillement, dans un lit, la somnolence survient donc juste avant l’endormissement. Au volant, elle s’avère très dangereuse en cela qu’il est, à court terme, impossible de lutter contre elle. Fatalement, une personne qui somnole au volant et qui ne s’arrête pas pour faire un somme, finira par s’endormir et provoquer un accident aux conséquences potentiellement désastreuses.

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23% des accidents sont dus à la fatigue ou à la somnolence, soit ¼ des accidents mortels.

Quels sont les signes de la somnolence au volant ?

La somnolence au volant se traduit par plusieurs signes et ne cesse de s’amplifier au fil des minutes.

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  • La fixité du regard : peu à peu, les paupières deviennent lourdes et se ferment toutes seules. Un picotement se fait également sentir au niveau des yeux.
  • Difficulté à se concentrer sur la route.
  • Bâillements fréquents.
  • Les jambes qui s’engourdissent.
  • Sensation d’inconfort sur le siège avec un besoin de changer régulièrement de position.
  • Des raideurs dans la nuque et les épaules parfois assorties de douleurs au niveau du dos.

Dans ces cas-là, bien trop souvent, il est tentant de monter le volume de la musique ou d’ouvrir les fenêtres pour profiter d’un peu d’air frais. Pourtant, ces gestes ne font que retarder l’inéluctable. En cas de somnolence, une seule solution : s’arrêter pour dormir un peu.

Quels sont les facteurs aggravant de la somnolence au volant ?

Si la fatigue est le premier facteur concernant l’endormissement au volant, ce n’est pas le seul.

En effet, une mauvaise aération de l’habitacle de la voiture peut accentuer l’état de fatigue. Il n’est ainsi jamais recommandé de trop monter le chauffage ou la climatisation suivant la saison. Certains médicaments sont également contre-indiqués pour la conduite et peuvent entraîner une somnolence.

Cela dit, il est possible de prévenir la somnolence au volant en prenant quelques précautions.

Comment éviter la somnolence au volant ?

Avant un trajet en voiture, plus ou moins long, il est bon d’être reposé. Il est ainsi préférable de prendre la route après une bonne nuit de sommeil, sur un matelas à mémoire de forme, dans le silence et l’obscurité. Bien reposé, le corps est plus à même de supporter la lassitude de longs et parfois fastidieux voyages en voiture.

Il est aussi préférable de faire précéder la conduite d’un repas léger et surtout sans alcool. Les spécialistes conseillent également de régulièrement s’hydrater. Enfin, il est toujours bon de s’installer confortablement derrière le volant, à bonne distance de celui-ci et à la hauteur la plus adaptée à une conduite sereine.

La Sécurité Routière recommande de s’arrêter si possible toutes les deux heures ou bien sûr aux premiers signes de fatigue. Il peut être bon de faire une petite sieste, même de quelques minutes, de marcher un peu, d’aérer le véhicule, de boire de l’eau et de prendre une petite collation. Si vous êtes accompagné.e, le plus raisonnable est encore de passer la main !