Moto : est-ce que le code voiture est valable pour la moto ?

Moto : est-ce que le code voiture est valable pour la moto ?

Obtenir le code voiture ne suffit plus pour grimper sur une moto et partir à l’aventure. Depuis mars 2020, l’épreuve théorique du code de la route s’est scindée : désormais, les aspirants motards doivent décrocher l’ETM, le fameux code moto, qu’ils soient novices ou automobilistes chevronnés. Cette évolution, loin d’être anecdotique, impose une marche supplémentaire à franchir, même pour ceux qui pensaient le sujet plié depuis longtemps.

Réussir l’examen théorique général pour la voiture ne permet plus de s’installer sur une moto sans autre formalité. Les exigences changent, les situations aussi : le deux-roues réclame un apprentissage spécifique, et l’examen qui l’accompagne cible précisément les subtilités de la conduite moto.

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Code voiture et permis moto : une confusion fréquente

Le code voiture, ou ETG, pour les initiés, reste la référence pour les futurs conducteurs de voitures, mais ne donne plus accès automatiquement au permis moto. Depuis le 1er mars 2020, la réforme du code de la route redistribue les cartes : impossible désormais de s’appuyer sur son code auto pour prétendre à un guidon. Le code moto (ETM) s’impose pour tous, même à ceux qui conduisent depuis des années. De quoi brouiller les repères : beaucoup s’imaginent encore que le code voiture ouvre toutes les portes, ce n’est plus le cas.

Pourquoi cette séparation ? Le permis B autorise la voiture, mais pas la moto, à part la fameuse 125cc accessible après deux ans de permis et une formation de 7h. Les motards expérimentés comme les débutants doivent donc passer par l’examen code dédié s’ils visent un permis A1 ou A2. Seuls quelques cas, comme la formation 7h pour une 125cc ou le BSR/AM pour scooter 50cc, échappent à cette règle.

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Pour clarifier cette évolution, voici les points essentiels à retenir :

  • Le code auto moto n’est plus d’actualité : chaque catégorie a désormais son propre examen théorique.
  • L’ETM est obligatoire pour tous les candidats au permis A1 ou A2, même s’ils détiennent déjà un permis B.
  • Depuis la réforme de 2020, le code route auto ne vaut plus pour le permis moto.

En 2020, la réforme a posé un cadre clair : impossible d’échapper à l’épreuve théorique moto pour qui veut devenir motard. L’ETM s’impose comme la nouvelle norme pour tout accès aux motos de plus de 50cc, tandis que l’ETG reste la référence des automobilistes.

Pourquoi le code moto n’est pas le même que le code voiture ?

Le deux-roues, ce n’est pas juste une voiture sans toit ni portière. Le code moto, baptisé ETM, ne fait pas de la figuration : il remplace intégralement l’épreuve théorique du permis moto et s’attache à des réalités concrètes. C’est un choix assumé : piloter une moto, même une 125 cm³, suppose des réflexes et des connaissances bien à part, loin de la logique d’une citadine.

À moto, l’équilibre, la vigilance permanente, l’anticipation des risques et la gestion du freinage d’urgence prennent une dimension nouvelle. L’examen code moto explore ces thématiques : placement sur la route, angles morts spécifiques, choix des trajectoires, équipements obligatoires, dangers liés à la météo ou à un sol glissant. Rien à voir avec la conduite d’une voiture.

L’épreuve théorique moto se compose de 40 questions à traiter en moins de 30 minutes. Pour réussir, il faut en valider 35. Destinée uniquement aux candidats au permis A1 ou A2, cette épreuve reste valable cinq ans, ou cinq passages à l’examen pratique. Ni le permis AM ni la formation 7h pour 125 cm³ ne sont concernés par l’ETM.

Pour mieux distinguer les deux codes, gardez en tête ces éléments :

  • Le code voiture (ETG) vise l’accès au permis B : il ne donne plus droit au permis moto.
  • Le code moto (ETM) cible exclusivement les exigences du deux-roues motorisé.

Derrière cette différenciation, il ne s’agit pas d’une simple formalité administrative : c’est la sécurité des motards et l’adaptation aux réalités du terrain qui priment.

Faut-il vraiment repasser le code pour conduire une moto ?

Si vous rêvez du permis moto (A1, A2), le passage par l’ETM est désormais inévitable. Le code voiture (ETG), même fraîchement obtenu, ne suffit plus. Depuis le 1er mars 2020, chaque candidat moto doit présenter un examen code moto spécifique. La raison : les enjeux, les dangers et les réflexes diffèrent radicalement entre auto et moto.

Le permis B n’autorise que l’accès à une 125 cm³, sous réserve d’une formation 7h après deux ans de permis. Cette exception ne concerne ni les permis moto classiques ni les cylindrées plus puissantes. Et la formation 7h permet uniquement la 125 : pour viser plus haut, il faut passer l’ETM.

Dans certains cas, repasser l’épreuve code moto devient la seule option. L’ETM reste valable cinq ans ou cinq tentatives à l’examen pratique. Après ce délai ou ces cinq essais, il faudra remettre le couvert et repasser le code. Il existe une exception : posséder déjà un ETM pour le A1 permet de viser le A2 sans nouvel examen si le code a moins de cinq ans.

Pas de raccourci pour les titulaires du permis auto rêvant d’une grosse cylindrée. Le code moto est incontournable, imposé par la loi et soutenu par l’ensemble des professionnels de la formation.

moto code

Cas particuliers, questions fréquentes et astuces pour réussir son code moto

La réforme du code de la route a semé le doute chez de nombreux candidats au permis moto. Entre catégories, conditions d’âge et formalités, le parcours n’a rien d’évident pour un néophyte.

À chaque étape, il existe des règles précises : la catégorie A1 est accessible dès 16 ans (pour une 125cc de 11kW maximum ou un trois-roues de 15kW), tandis que le permis A2 s’ouvre à partir de 18 ans (jusqu’à 35kW). Les plus jeunes visent généralement le permis AM (ex BSR), disponible dès 14 ans après une formation de 8h. Pour simplifier la démarche, la moto-école guide les candidats sur chaque aspect : préparation à l’ETM, constitution du dossier, gestion du numéro NEPH (indispensable pour l’inscription en centre agréé).

Côté logistique, le passage du code moto s’effectue dans des centres agréés par le ministère de l’intérieur : Dekra, Bureau Veritas, La Poste, Pearson Vue, SGS. Le NEPH, une fois obtenu, reste valide à vie. L’examen pratique moto comporte deux parties : le plateau (10 à 12 minutes) et la circulation (36 à 40 minutes). Cinq tentatives sont permises avec un même ETM.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, mieux vaut adopter une stratégie efficace :

  • Entraînez-vous sur les particularités du code moto : trajectoires, visibilité, réactions en situation d’urgence.
  • Réalisez des tests en conditions réelles, avec chronomètre et analyse des erreurs.
  • Sollicitez votre moniteur pour cibler les axes de progrès.

La clé, c’est la régularité : progresser pas à pas, sans se disperser, et arriver serein le jour J. Le mental compte tout autant que la maîtrise technique pour décrocher le précieux sésame.

Reste à voir si, demain, cette séparation des codes ne deviendra pas la norme pour d’autres catégories. En attendant, chaque motard en devenir sait ce qu’il lui reste à faire : dompter le code moto, avancer question après question, et s’offrir la liberté du deux-roues en toute légitimité.